Paranthropus boisei
Casse-noisette
ses molaires et prémolaire (environ 3 à 4 fois plus grandes que celles des hommes modernes), lui ont valu ce surnom de «casse-noisette».
entre 2,4 et 1,2 millions d’années
Une première interprétation de cette dentition décrivait une adaptation à mâcher une nourriture coriace comme des tubercules déterrés, des graines et noix et probablement des feuilles dans les prairies.
Deux études sur l’émail de ses dents contredisent cette interprétation et caractérisent une prise de nourriture non coriace. Ce pourrait être est un exemple du «paradoxe de Liem», à savoir que la morphologie adaptative et l’écologie d’une espèce ne sont pas toujours liées.
Le volume cérébral frappe par sa petitesse : environ 525 cm3, à peine plus grand que celui de Lucy.
Son long et mince col du fémur indique qu’il devait pratiquer la bipédie. fois la forme de son pied et ses membres supérieurs sont adaptés à la vie dans les arbres.
Les mâles pesaient 55 kg et leur taille debout était de 1,50 m, tandis que les femelles pesaient 30 kg et ne mesuraient que 1,20 m. Il s’agit de l’un des plus importants dimorphismes sexuels connus chez les hominidés.
Le premier spécimen découvert en Éthiopie, en 1967, par Camille Arambourg et Yves Coppens, est représenté par une mandibule édentée.